Achats de logiciels par l'État

Ça c’est effectivement un BIG problème !
Il en est de même avec les matériels donc certain peuvent avoir des « backdoor »

Et bien sur on peut rattacher la même problématique à l’éducation nationale, limité à microsoft qui par contre ne fait pas silence de ses ambitions à quelque part devenir le formateur de la planète a travers aussi des programmes destinés a formater selon ses principes !

Le tout alors que paradoxalement il est question de soutenir un OS souverain qui lui oublie les logiciels et les matériels !

Pour conclure, l’achat est une chose, les usages en sont une autre !
L’état ne devrait il pas être une locomotive pour un numérique d’avenir au lieu d’être seulement un suiveur ?
Dans ce cas c’est à l’état d’innover aussi dans ses usages !

Et si on veux en passer par la, l’état, notamment a travers l’éducation nationale et enseignement supérieur à pourtant tous les moyens humains même avec des élèves de faire développer un numérique d’avant garde, qui fournirait déjà les propres besoins de l’état. Ça permettrait aussi de faire se développer un champion international d’avant garde capable de fournir les outils pour les usages d’avant garde de tous ! Français, Européens, etc !

Mais l’état et le logiciel libre français sont ils vraiment capable d’entendre d’autres voix / voies comme celle du Web3D++ et ses stratégies de développements et d’usages ?

Pour le moment, rien n’est moins sur et tout le monde se contentent de petit chiffres de quelques achats de Libre par l’état ! Il va aussi de soit que les entreprises du libre dispersées, la tête dans le guidon ont bien du mal à s’ouvrir à d’autres … paradigmes !
Il serait temps que ça change !

Pourquoi faudrait il trouver un équilibre de licence ?
Les besoins sont

  • achats les moins chers,
  • Achat a des structures qui ni ne trichent ni n’évadent fiscalement
  • outils non intrusif
  • outils que l’on peux modifier
  • etc
  • outils qui permettent de créer de l’emploi et des richesses en France et Europe

Le véritable équilibre n’est il pas déjà ailleurs que se soucier d’éditeurs quels qu’ils soient mais de se préoccuper des outils en eux même ? et des usages …

J’évoquais précédemment un besoin d’équilibre, c’est à dire de pouvoir acquérir/maintenir des licences d’éditeurs, tout en incitant l’usage des logiciels libres. Je ne pense pas qu’une position dogmatique puisse être définitive pour tous les usages de l’administration.

Par ailleurs, il faut probablement poursuivre les efforts déjà entrepris auprès des acheteurs publics pour les inciter à recourir plus fortement aux logiciels libres.

Enfin, certains ministères ajoutent déjà des clauses de responsabilités sociétales ou environnementales dans les critères d’évaluation dans les appels d’offre. Cela vise à acheter non pas au moins disant, mais au mieux disant (meilleur rapport qualité/prix).

Donc en résumé :

  • Former/informer les acheteurs publics sur l’offre des logiciels libres
  • Mettre en place une gestion interministérielle des actifs logiciels acquis par l’Etat afin d’économiser 10% (atteignable?) des coûts réccurents annuels pour l’acquisition ou la maintenance des licences
  • Ajouter/systématiser dans les appels d’offre de l’Etat des clauses de responsabilités sociétales et/ou environnementales

entre logiciels libres et logiciels sous licence

logiciels libres ne veut pas dire logiciels sans licence. Bien au contraire !!
Un logiciel libre a une licence, elle est juste plus permissive que les licences des logiciels privateurs.

4 J'aime

Pour répondre mais aussi ouvrir le sujet plus directement sur la vision italienne de l’achat j’ai ouvert un autre sujet (en fait je voulais faire un sujet lié, mais oups!) Equilibre de l’achat public logiciel… la voie italienne

1 J'aime

Pour être un peu plus précis (et certainement un peu pédant), les logiciels libres ont des licences qui pour certaines sont très permissives (typiquement, BSD ou MIT) et d’autres (GPL) qui au contraire imposent des contraintes sur la conservation des libertés des utilisateurs vis-à-vis du code et des données. Les deux ont leurs avantages et inconvénients respectifs, même s’il est clair que les licences de type copyleft ont l’avantage de forcer et conserver l’ouverture du code.

1 J'aime

Il existe une catégorie de logiciels libres et sans licence, ceux dans le domaine public.

La « DSI de l’État/ETALAB/DINSIC » peut aussi conserver une partie des ingénieurs pour créer et gérer des « forges » publiques de logiciels libres (et non open source).

J’ose à peine imagine si une forge logicielle entretenue, animée et contrôlée par l’Education Nationale, l’Enseignement Supérieur et/ou La Recherche laissaient les élèves, étudiants, enseignants et chercheurs concevoir ou améliorer des logiciels librement. Quelle puissance de feu ce serait pour devenir rapidement un champion du logiciel mondial ! Vivement que ce projet naisse un jour.

2 J'aime

Pas forcément piloté par l’éduc :wink: mais pas l’association qui propose … et pas que coté logiciels mais aussi matériels

Pour que ce projet vive il lui faut des soutiens … et les collectivités territoriales peuvent êtres de la partie aussi :wink:

2 J'aime

Bonjour

La transcription de cette conférence de M. Le Dû est publiée sur le site de l’April, ici.

Bonne lecture

La version 2 du RGI (référentiel général d’interopérabilité) dont nous attendons avec impatience la publication par décret (?) devrait nous aider dans ce domaine. (maintenant que notre gouvernement a fait validé la légalité du rgi par l’Europe [fin de prériode de statu quo le 3/03 http://ec.europa.eu/growth/tools-databases/tris/fr/search/?trisaction=search.detail&year=2015&num=674 ])
Je pense que le RGI V2 méritera un topic à part entière dans ce forum.
fa

2 J'aime