Atelier 2 - 4/10

Une nouvelle plateforme de l’Etat pour les consultations publiques

Une démarche ouverte pour proposer des nouvelles solutions de consultation aux acteurs publics

Atelier 2 - Easter Eggs, Mardi 4 octobre 2016

Participants
Maxime Barbier, Bluenove/Assembl
Odile Bénassy, développeuse
Alain Buchotte, Democracy OS France
Valentin Chaput, Democracy OS France
Christophe Clouzeau, Linagora
Caroline Corbal, Democracy OS France
Raoul Delpech, Linagora
Thibaut Dernoncourt, Cap Collectif
Virgile Deville, Democracy OS France
Cyril Lage, Cap Collectif
Michael Launay, Nova-Ideo
Sylvain Le Bon, Happy Dev
Pierre Mesure, citoyen
Serghei Mihai, Entr’ouvert
Joachim Prompsy, citoyen
Pierre-Louis Rolle, OpenDemocracyNow / participez.nanterre.fr

Définition des critères techniques et éthiques

Photo du mur de post-it : https://drive.google.com/file/d/0BypbUJ_iw1jTckQ5c19kaEljVm8/view?usp=sharing

  • Ouverture du code : ce critère est jugé primordial par la plupart des présents, mais refusé par certains. Illustration : https://drive.google.com/file/d/0BypbUJ_iw1jTS3duLVp4RDZCVUk/view (crédits - Joachim Prompsy)
  • Open Data : l’ouverture des données fait consensus mais sous certaines conditions comme par exemple export de données anonymisées.
  • API : API ouvertes et pseudonymisées pour permettre par exemple l’interopérabilité avec d’autres outils (via par exemple la production de jeux de données importables). Il est tout de même rappelé que - au vu de la différence d’architecture des outils - l’interopérabilité reste extrêmement difficile à implémenter. Au minimum : utiliser des formats ouverts et bien documentés, si possible communs.
  • Outil français : l’hébergement doit être effectué en France. L’interface doit être en langue française. Il a été évoqué la question de l’emploi en France (les solutions créent-elles de l’emploi en France). Quid du contenu multilingue dans le cas de consultations européennes.
  • Accessibilité/Design : le design des plateformes doit être personnalisable. Les plateformes doivent être RGAA conforme (quel niveau ?)
  • Administration de la plateforme / autonomie pour le lancement d’une consultation : Au vue des expériences passées de consultation, il semble que les administrations ne soient pas en mesure de lancer une consultation sans conseil/coaching externe. Ce constat n’est pas partagé par Etalab qui pense que des administrations peuvent lancer des consultations de manière autonome.
  • Législation/vie privée : conformité CNIL, Droit à l’oubli, anonymisation des données, Durée de conservation des données, format des données (PDF-A / XML)
  • Authentification : mail ? Numéro de mobile ? Réseaux sociaux ? Il a été question d’authentification via France-Connect.
  • Contenu : - Documenter les mécanismes sociaux sous-jacents à la plateforme, notamment les biais systémiques.
  • CGU claires et simplifiées
  • optimisation pour SEO (pour être retrouvé via les moteurs)
  • BUG free (pas de bug majeur)
  • USE Cases (accompagnement, conseil, formation),
  • Qualité :
  • quel support assuré par une solution ? Comment ? Il est rappelé qu’aucun éditeur (porteur de projet) ne peut travailler gratuitement.
  • solvabilité du porteur de solution / capacité de répondre aux AO publiques.
  • sécurité des données / authentification ;
  • critère de sécurité (RGS) ;
  • Système auditable (s’inspirer de ce qui se fait côté bancaire avec système d’audit par un régulateur) ?
  • UX/UI
  • les utilisateurs doivent pouvoir critiquer et proposer des améliorations ;
  • interface adaptée pour smartphone.

Il appartient maintenant à Etalab de déterminer les critères (obligatoires et facultatifs) pour qu’un logiciel soit référencé dans le portail.

L’atelier 2 sera centré sur les besoins des administrations. Une rencontre est prévue avec des chefs de projet ayant lancé des consultations.

Illustrations de Joachim pendant l’atelier :

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Bonjour à tous,

Tout d’abord merci à Etalab pour l’organisation de cet atelier et pour l’exercice de synthèse réalisé.

Une remarque cependant au sujet de l’ouverture du code.

Il me semble que ce thème a largement retenu l’attention des participants - ce que la photo prise démontre pleinement.

Loin de restituer l’ensemble de discussion pourtant sur l’ouverture du code, le compte-rendu relève simplement qu’une forte critique a été émise par les acteurs du monde propriétaire présents lors de l’atelier.

Je trouve cela dommage, y compris pour ces derniers dans la mesure où il a par exemple été relevé que la précision des critères de choix de l’Open Source présenterait un fort intérêt pour l’ensemble des acteurs et ce, tous modèles confondus. :slight_smile: