Comment mesurer l'intensité de l'activité des administrations sur Git ?

Rayna S. a écrit un article intéressant sur la contribution à l’international des administrations publiques sur GitHub.

Cet article utilise les proxis suivants pour décrire l’intensité de l’activité des administrations sur GitHub :

  • le nombre de contributeurs par dépôts
  • le nombre de dépôt
  • le nombre de fork

Une discussion s’en est suivie sur Twitter pour trouver les bons indicateurs de mesure décrivant l’activité des administrations sur GitHub.

Qu’en pensez-vous ?

Voici une proposition prenant en compte le nombre de projets actifs dans les 7 derniers jours (au 23 mai).
I Pays | Projets actifs dans les 7 derniers jours I
I---------|:-----------:I
I RU | 88 I
I US | 87 I
I AUS | 7 I
I FR I 2 I
I FR I 16 I

Sur Git ou sur GitHub ? (je vise le titre du post :wink:)

Et pourquoi considérer que publier sur GitHub est une « contribution à l’internationale » ? La publication sur n’importe quel dépôt n’est-il pas internationale par défaut ?

Ne prendre en compte que GitHub ne rend-il pas caduc toute interprétation des résultats ? Et pourquoi ne pas tenir compte des équivalents comme https://gitlab.com/ ou https://sourceforge.net/ ou https://framagit.org/ ou http://adullact.net/ ?

À noter que l’avenir de l’informatique étatique passe par le logiciel libre (coût, mutualisation, souverainenté…) et donc qu’il sera cohérent que ses projets soient hébergés sur une solution libre plutôt que privatrice comme l’est GitHub.

De mon point de vue (libriste), je suis content de voir peu de projets d’administration sur GitHub qui est une solution privatrice. Pourvu que ces projets soient ailleurs accessibles via une solution libre… :sunglasses:

Merci pour la remarque @cpm !
Je me demande si, à part la France (Etalab, OpenFisca et le CIMI…), d’autres administrations dans le monde utilisent GitLab / Framagit / SourceForge / Adullact ?
Suis très preneuse d’exemples.

Il est prévisible que les administrations vont s’ouvrir, devenir plus transparentes et plus activement mutualiser leurs projets. Mais comment vont-elles le faire ? Comment le font-elles déjà ?

C’est en effet une excellente question. Avec tous mes encouragements :slight_smile:

L’article original, qui a inspiré cette version française, propose des métriques bien plus complètes:

  • graphes montrant les contributions (connections) entre les différents organismes
  • partage des membres (ex: entre Etalab et SGMAP :wink: )
  • les réseaux de « forks »
  • les types de Licences
  • le nombres de « stars », montrant l’appréciation sur github

Toutes ces métriques me semblent plus pertinentes que le recensement du nombre de dépôts par organisations.