Dépasser l'opposition entre logiciels libres et logiciels propriétaires

Tu avances des vérités sans citer tes sources. Des liens svp :sunglasses:

Heu … tu veux parler de ces supers logiciels Antivirus qui se font défoncer en 15 minutes lors des tests ? Voyons, tu n’es pas sérieux là !
Les antivirus taclés pour leur nullité

Argument en mousse : « certains », « classique », aucun information sur le pourquoi du retour en arrière … tu peux mieux faire :sunglasses:

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Je voulais éviter d’écrire avec un style lourd comme un universitaire. Mais tu ne me donnes pas le choix (chassez le naturel et il revient au galop) : je vais donner des exemples et des sources. Sur le retour en arrière je vais donner trois exemples. 1) Roxen a adopté une posture plus propriétaire (Dahlander et Magnusson 2008: 636). 2) Nessus est passé de l’open source au propriétaire (Pykäläinen, 2007 : 183). 3) SourceForge a suivi le même processus (FSF, 2001). On peut expliquer ce changement par plusieurs choses mais l’élément principal est lié au modèle d’affaires. Pour faire simple, c’est un de mes sujets de recherche (le passage l’open source au fermé et l’inverse) si tu es intéressé je peux te donner davantage de sources…

Bibliographie
Dahlander, L. and M. Magnusson (2008). « How do Firms Make Use of Open Source Communities? » Long Range Planning(41): 629-649.
Free Software Foundation (2001).
http://fsfe.org/news/article2001-10-20-01.fr.html
Pykäläinen, T. (2007). « Model for profiting from software innovations in the new era in computing. » Technovation 27(4): 179-193.

PS : Le lien FSF est mort mais j’ai encore l’article. Je pense que tu peux le retrouver avec Webarchive ou autre.

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Pour la maturité l’étude de référence c’est CIGREF (2011).

Le manque de maturité est un des principaux freins à l’adoption des logiciels open source par les organisations (Del Nagy et al. 2010 : 149).

CIGREF (2011). Maturité et gouvernance de l’Open Source - La vision des grandes entreprises. Paris, CIGREF.

Del Nagy, Areej M. Yassin, Anol Bhattacherjee (2010),Organizational Adoption of Open Source Software: Barriers and Remedies, Communications of the ACM, Vol. 53 No. 3, Pages 148-151

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Merci pour toutes ces références. C’est du solide et ça fait du bien :smile:
N’hésite pas à donner un lien vers tes travaux, c’est vraiment un sujet majeur, actuel et suscitant un grand intérêt. De nombreuses personnes seront intéressées. :smile:

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Que des entreprises cèdent au simplisme, à la médiocrité, à l’erreur, à l’attrait du gain ou à la corruption des acteurs du « monde privateur », tout cela n’est pas une surprise dans le monde des affaires. Cela révèle leurs valeurs, leurs limites et le faible intérêt qu’elles représentent en tant que fournisseurs. D’ailleurs, leurs logiciels sont moins utilisés et surtout exposés à une concurrence bien plus vertueuse.

Par contre, ce qui n’est pas acceptable, c’est de laisser penser que c’est la généralité et que seul l’enfermement des utilisateurs est un modèle viable pour les entreprises. Les contre-exemples existent (Redhat, Easter-Eggs, Alcove…).

Et ne pas oublier que les affaires se font avec des clients et que ce sont aussi les clients qui font les marchés. Or, ici le client dont nous parlons est l’État donc nous, le peuple et les contribuables. Je n’ai aucun doute quant à la capacité du monde des affaires à s’adapter à ce client, même avec la contrainte du logiciel libre à 100 % :wink:

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Stop aux phrases tendancieuses qui induisent des sophismes. La même phrase est valable pour les logiciels privateurs. Ce n’est pas la licence qui fait la maturité.

D’accord, la maturité est un frein à l’adoption d’un logiciel mais cela ne veut pas dire que tous les logiciels libres sont immatures ! D’ailleurs, dans l’étude cité, de nombreux logiciels libres sont déclarés matures. :sunglasses:

Ma conclusion est qu’il ne faut pas uniquement regarder l’existant. Le logiciel libre est un marché d’avenir qui doit d’abord être motivé par les clients. Dire que ce n’est pas viable juste en considérant la pratique majoritaire des fournisseurs actuels ou certains échecs est un aveuglement très dommageable.

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Bonjour à tous,
Je me permets d’intervenir ici en tant que représentant d’un éditeur qui s’est construit sur un modèle fermé. A la lecture de l’ensemble de vos post et des réactions, je me rends compte que le débat est animé et que tous les points de vues se défendent correctement. Comme partout et comme souvent il ne semble pas y avoir de « tout blanc, tout noir ».

Ma réflexion est ici multiple:

  1. La 1ère chose qui me vient à l’esprit, et qui, il me semble, est un des bons moyens de « dépasser l’opposition entre logiciels libres et logiciels propriétaires » de façon naturelle est sans heurts, est l’avènement du cloud et du modèle aaS. En effet, ce débat sur le LL vs le propriétaire reste-t-il d’actualité lorsque qu’un client va au final contracter un service « clé en main » et « au bon prix »?
  2. beaucoup d’acteurs du libre ne le sont qu’en façade, puisque c’est une sous-partie du produit qui est libre, les fonctions intéressantes pour le client et qui apportent de la valeur n’étant disponibles que dans la version « entreprise » ou moyennant la contractualisation d’un support.
  3. le vrai libre est une vraie bonne chose pour toutes les raisons que chacun expose ici. L’idéologie du libre nous semble parfaite et nous aimerions aussi en être.
  4. En tant qu’éditeur français indépendant (petit) fournisseur de l’Administration, je suis très régulièrement challengé sur notre modèle de licencing. Ouvrir nos sources ne nous pose aucun problème de fond, au contraire, nous souhaitons vivement être en mesure de le faire (comme dit ci-dessus). Bien que je sache pertinemment que vous aurez tous les bons arguments à m’opposer, la licence et la maintenance nous servent à payer la R&D, les salaires, etc…; le risque de fork nous inquiète (même si ce n’est pas forcément raisonné) car des « gros » peuvent aligner des moyens et mettre 100 personnes là où nous sommes 5; notre approche tout-en-un et notre positionnement (« usine à créer des applis ») sont aussi des freins, etc.
  5. Comment effectuer une transition vers le libre pour un éditeur tel que nous? que va devenir mon CA actuel si les clients ne payent plus de licence et de maintenance et ne souhaitent pas prendre de contrat de support puisque leurs applications tournent, rendent le service et sont hébergées sur leur SI?

J’avoue que mon post est un peu « égo-centré » et « terre-à-terre », mais ces questions nous tarabustent et nous nous inquiétons de voir l’administration être obligée de choisir entre du LL (avec un gros contrat de support) et du propriétaire américain, au détriment de petits éditeurs Français se battent tous les jours pour croître et embaucher…

Heureusement, des belles initiatives sont en marche et vont permettre de dépasser ces clivages j’espère. Citons l’Etat plateforme, dites-le-nous-une-fois, FranceConnect, le choc de simplification, etc… vers un cloud privé de l’administration et un SI de l’Etat « as a Service » ou la notion de « licence » n’existera plus??

Dans ce cas, voici quelques travaux :
Ma thèse est disponible en CC :
https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00467849/document

Sinon il y a le livre qui est une oeuvre dérivée et retravaillée (tu peux aussi le trouver dans certaines bibliothèques) :
http://www.sudoc.abes.fr/DB=2.1/SET=2/TTL=3/PRS=HOL/SHW?FRST=3

Sur les pratiques de détournement de « certaines » :yum: entreprises il y a cet article :

http://www.cairn.info/revue-vie-et-sciences-de-l-entreprise-2011-1-page-72.htm

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La maturité n’est pas liée à la licence c’est évident. Toutefois, on ne peut pas nier que certains besoins ne sont pas couverts par les logiciels libres. Et plus précisément des logiciels « métier » pointus comme ceux qui servent à l’exploration pétrolière.

Ce que je veux dire c’est que logiciel libre est sans doute une affaire de liberté. C’est aussi une question de modèle d’affaires. Lorsque les caractéristiques du logiciel se prêtent à une valorisation hors licence c’est envisageable. Quand il y a peu de leviers pour créer de la valeur c’est plus compliqué.

Prenons le cas Firefox/Thunderbird. Avec Firefox la Mozilla Foundation (MF) n’a pas de mal à financer ses activités car cette fondation tire la majorité de ses revenus par des contrats publicitaires (mise en avant de certains sites). Par contre, la MF n’a pas réussi à faire la même chose avec Thunderbird…

En réponse à ces réflexions quelques bribes de réponses.

  1. Le SaaS est effectivement un élément qui change la donne. En particulier le couplage entre open source et SaaS qui fait que l’on peut utiliser des composants open source pour faire quelque chose de fermé. A ce propos voir le papier sur les stratégies de détournement.

  2. C’est vrai que des acteurs de l’open source ne jouent pas le jeu. Comme dirait un des dirigeants que j’avais interrogé : « Il y a des boites l’open source ils s’assoient dessus ! C’est juste une stratégie marketing ! »

  3. La problématique n’est plus de se poser la question de la pertinence du modèle open source. Il est pertinent. Il faut plutôt s’interroger sur les modalités du couplage de modèles lorsque cela est nécessaire.

  4. Sur ce point en particulier, il y a de petites entreprises qui réussissent à conserver leur leadership et d’autres qui échouent dans cette transformation. Il y a plusieurs éléments à observer. Il y a tout d’abord les caractéristiques des logiciels. Quels sont les leviers de valeur autour de votre logiciel ? Ensuite, il faut mesurer les connaissances nécessaires à l’appropriation de la technologie par un concurrent. Troisièmement, il est nécessaire de voir si cela répond aux attentes ou aux demandes du client. Et pour finir, s’interroger sur l’intérêt d’une telle démarche pour l’entreprise.

  5. La transition fermé > open source doit effectivement être réfléchie. Il faut avoir une vraie stratégie.

Le post est bon. C’est concret au moins !

Oui on l’a vu quelques fois , mais les libristes ont une parade : le FORK !

Ca marche plutôt bien pour protéger une œuvre libre, non ?

Le fork sur le papier c’est facile. Dans les faits c’est un peu plus complexe ! Il y a des logiciels pour lesquels le fork est relativement simple (du type lecteur multimedia). Pour d’autres basés sur de la R&D de haut niveau comme JORAM [1] c’est un peu plus complexe :smiley:

[1] http://joram.ow2.org/

Merci Nordine pour tes réponses et la pertinence de l’ensemble de tes interventions sur ce sujet. On voit bien que tu as déjà fait un grand tour du sujet…

Pour aller un peut plus loin encore par rapport à la nouvelle donne du cloud et du « as a Service », il me semble que le débat maintenant n’est plus sur le logiciel libre/fermé, mais plutôt sur la donnée et l’ouverture d’une manière générale.

Dans un monde as a Service, ce sont les formats ouverts, les API et l’OpenData que l’Etat doit/peut promouvoir (mais aussi le secteur privé… Quand les grands groupes privés rendront-ils leurs données à leur clients?).

L’Etat le fait déjà et c’est une très bonne chose. La « libération de la donnée » donne des idées, fait bouger l’économie, fait bouger le numérique, permet de développer des services innovants. Cette manne d’information et son accessibilité permettent de voir autrement, de voir loin… et peu importe comment, l’usager utilise le service, et c’est lui-même qui va l’améliorer.

L’approche service rend tout le monde acteur de l’écosystème. C’est l’utilisateur/l’usager qui fait et qui crée la communauté. En avant vers « l’open service » :wink:

Pour moi, la façon de poser le problème est un appeau à trolls et à approximations. Peut-être aussi un lieu pour certains qui ont un intérêt objectif à brouiller les questions.

La question du logiciel libre est relative au contrôle et au partage. Qui contrôle qui, entre le logiciel (c-à-d le producteur du logiciel) et son récipiendaire ? Quels sont les droits (et devoirs si copyleft il y a) du récipiendaire ? POINT BARRE (pas d’argent, pas de qualité du logiciel, pas d’existence d’un logiciel pour un marché donné, pas de modèle de développement ouvert ou faussement ouvert… pour ça, oui, vous trouverez toutes les situations possibles.)

Ici, qui est le récipiendaire ? C’est une question majeure, mais ce fil la tord dans tous les sens : certains parlent des citoyens, certains confondent citoyens et utilisateurs (pour ne pas dire consommateurs des services de l’État vu comme une entreprise), certains parlent des agents utilisateurs-finals de l’État, certains parlent des agents développeurs de l’État, enfin certains parlent des entreprises du libre et/ou du propriétaire.

Ensuite, quid du contrôle, sachant que nous parlons de l’État sur ce forum ? Quels sont les devoirs de l’État vis-à-vis des citoyens, et qu’est-ce que cela implique sur la question du contrôle des ou par les logiciels ? C’est ça qui est fondamental : tout autre personne (morale au hasard !) doit être secondaire par rapport aux citoyens d’aujourd’hui et de demain.

À partir de là, pour moi la réponse est simple : il y a un horizon à viser, qui est celui du logiciel libre (le vrai, c-à-d y compris avec développement « ouvert ») et, plus généralement, du fait que l’État produise et entretienne un pot commun pérenne de ses logiciels et réservoirs de données, au service prioritairement des citoyens. Tout écart doit être dûment justifié et progressivement résorbé (c’est un chemin qui ne sera certainement jamais complètement clos, ça n’en fait pas moins un chemin qu’on peut suivre).

Il faut donc recenser où nous sommes, voir où nous voulons aller, avec quels moyens ; puis élaborer une stratégie, à laquelle on tient solidement, pour évoluer progressivement vers l’horizon voulu. Il n’y a aucun problème pratique insurmontable, et si certaines choses sont infaisables aujourd’hui, elles évolueront (comprendre : un marché se créera) si nous changeons, en attendant, ce qu’on peut changer aisément.

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L’argumentaire ne tiens pas la route : pourquoi parler d’antivirus puis donner un exemple qui soit peu pertinent par rapport à la problématique de la sécurité.

Par ailleurs, le problème de la sécurité est traité autrement sur les systèmes à bases de logiciels libres : par des mises à jour régulières.

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L’antivirus n’était qu’un exemple. De plus ce n’est pas moi qui le dit c’est le CIGREF (voir le rapport cité plus haut page 32). C’était aussi l’avis du directeur d’un laboratoire de recherche d’une grande entreprise du domaine de la défense.

Si j’ai bien compris, il n’y a pas de virus sur les systèmes à base de logiciels libres ? Merci de l’information je n’étais pas au courant… :grin:

Tout au long de ce fil, vous noyez le poisson. Avec le beau discours de l’académique qui comprend les entreprises et le marché, et qui vient confirmer qu’il faut être « pragmatique », un peu de ci, un peu de ça ; il faut comprendre les entreprises ma bonne dame ; et le tout libre ça marche pas mais c’est vrai qu’un peu de libre c’est bien ; et l’écosystème ; et l’innovation ; et les synergies ; et l’open source ; et ton business model c’est du freemium ? ; il faut une stratégie pour conserver son leadership sur le marché mondial… Tout ça, on connaît, c’est la même soupe sortie à toutes les conventions d’affaires d’open washing.

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Chacun son point de vue. J’ai seulement exposé le mien. A vous d’exposer le vôtre !

Merci d’avoir lancé la discussion sans l’enfermer dans un débat théologique.
Je précise que je suis fondateur et dirigeant d’un petit éditeur logiciel français, qui a fait le choix du propriétaire, et qui est confronté tous les jours à une compétition féroce sur ses marchés, contre des acteurs internationaux qui n’ont pas les mêmes boulets réglementaires, fiscaux et sociaux que nous.

Il y a évidemment des success stories en matière d’open source. Mais dans le secteur public, l’histoire des 10 dernières années est également jonchée de projets open source dont un seul prestataire maitrise et maintient le code source. Le client paie alors le développement, et finance à ses frais la maintenance. Sans écosystème de taille suffisante, sans incitation forte à reverser, le marché est souvent trop étroit pour justifier un tel engagement. Et le client finit par payer de l’h.j de développeur, sans les engagements dans la durée d’un éditeur qui a construit son business model pour garantir la pérennité du produit.

Bon nombre d’éditeurs ont également surfé sur le swag de l’open source tout en enterrant une partie du code source et des fonctionnalités premium dans un abonnement Enterprise, ou en publiant les updates avec un décalage de 6 à 12 mois … C’est l’open source canada dry, mais l’argument marche commercialement lorsque le client n’y comprend pas grand chose. C’est toutefois de moins en moins le cas.

Je vois pour ma part 3 sujets majeurs à traiter, qui dépassent le choix du modèle économique :

  • on l’oublie souvent, mais le logiciel est-il bon, voire excellent, pour couvrir les attentes des utilisateurs ?

Entre deux solutions équivalentes fonctionnellement et techniquement, présentant un coût complet voisin, le choix entre open source et propriétaire se justifie pleinement. Mais choisir un mulet parce qu’il est open source, plutôt qu’un cheval de course propriétaire, relève d’un choix irresponsable, et de nature à ne pas améliorer la côte de popularité des DSI auprès de leurs clients internes…

  • le logiciel met-il à disposition les API, connecteurs, documentations rendant transparents les objets et les données qui y circulent, en donnant la main au client pour urbaniser son SI et intégrer comme il l’entend ce logiciel dans son patrimoine informatique ?

Entre un logiciel propriétaire ouvrant son modèle objet et ses transactions via API, et une solution open source verticale, non pensée dans une optique d’intégration ouverte, lequel est préférable ?

  • le modèle économique retenu permet-il de développer l’autonomie de la nation en matière numérique, l’emploi en France, et peut-il donner naissance à des champions français capables de diffuser à l’international notre savoir-faire ?

Pour ma part, je crois dur comme fer dans le savoir faire et le génie de nos développeurs. Et je préfère m’appuyer sur un modèle me permettant de recruter des ingénieurs, des designers, des consultants dans nos régions, plutôt que de rendre possible le pillage de nos créations par de grandes SSII capables de recruter 20 ingénieurs pakistanais payés au lance-pierre pour proposer des projets outsourcés à prix discount, basés sur nos innovations.

Je vous invite d’ailleurs, si vous ne l’avez pas encore fait, à découvrir l’association EFEL qui regroupe de jeunes (et moins jeunes) PME françaises du numérique, qui partagent cette conviction que les ingénieurs français ont une carte à jouer dans le domaine du logiciel, après avoir abandonné toutes les positions dans la plupart des domaines industriels ces 20 dernières années.

Certains font le choix de l’open source. D’autres non. Mais ce choix est relativement secondaire. C’est avant tout une conviction dans le numérique made in France qui doit primer, il me semble.

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Beaucoup de fonctionnaires aimeraient avoir une Ferrari de fonction et pourtant ce sont les Modus qui sont les plus courantes… Oui, de nos jours il y a une exigence forte au sein des administrations de faire des choix au plus juste. Oui on est obligé de compter! Donc pouvoir avoir des mulets pas chers (pas gratuits, car rien n’est gratuit) est parfois en soit intéressant.

De plus ne laissons pas croire que le logiciel libre est de qualité moindre…il y a aussi des mustangs (superbes chevaux libres)

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