Engagement 4 : Ouvrir l'accès aux évaluations de politiques publiques et à leurs conclusions | Rapport d'autoévaluation à mi-parcours du Plan d'action pour la France 2015-2017 "Pour une action publique transparente et collaborative"


Il s'agit d'un sujet en provenance de l'article https://suivi-gouvernement-ouvert.etalab.gouv.fr/fr/Engagement4.html

EPP :
les + : recherche de transparence, travaux utiles pour d’autres élaborations.
les - : Fouillis, peu orientables, ouverte à l’observation uniquement, on ne peut pas s’abonner à un sujet pour recevoir les news letter de telle ou telle EPP précisent, moteur de recherche limite, niveau d’accessibilité très élevé, peu ergonomique et attractif.
Encore beaucoup à faire, mais nous vivons une époque où une connexion internent nous permet une grande transparence déjà. A poursuivre…
C’est à nous les citoyens de faire le boulot et de trouver les bonnes questions et d’aller chercher les bonnes réponses pour accompagner l’Etat tous les jours dans sa mission qui est normalement bienveillante (reste à ce que l’on confirme ceci).
Bien à vous.
Manuel

Restitution Ministère ouvert SERES/SGMAP – atelier n°1

Ouvrir l’accès aux évaluations de politiques publiques et à leurs conclusions

Projets présentées :

Indicateurs de suivi : critères pour mesurer le degré d’avancement des engagements

  • Pas d’indicateur pour l’observatoire de l’évaluation (qui est géré par la SFE)
  • Taux de publication des EPP
  • Nombre de visites sur les pages EPP du site modernisation

Initiatives inspirantes : projets qui s’inscrivent dans la démarche proposée par les engagements

La ville de Nantes développe des évaluations participatives et publie des cahiers de l’évaluation qui non seulement en retracent le déroulement mais précisent les résultats et les suites : autrement dit, sur chaque thème, la ville cherche à impliquer un maximum de parties prenantes intéressées

Défis de mise en œuvre : principales difficultés à franchir pour réussir la mise en œuvre des engagements

  • Comment mieux connaître les visiteurs des pages du site et ce qui les intéresse (viennent-ils par curiosité, pour connaître le diagnostic posé, les propositions faites, les actions correctrices engagées, etc.) ?
  • Comment créer une communauté d’utilisateurs ?
  • Comment assurer une montée en qualité de la communication ?
  • Comment « amener » l’information au grand public ?
  • Comment créer une identité SGMAP des évaluations ?
  • Comment impliquer et associer les « fabricants » des évaluations (essentiellement les inspections générales) ?

Futurs engagements : propositions pour aller plus loin

  • Adopter une politique de communication volontariste à destination des parties prenantes, au moment du lancement de chaque EPP
  • Créer un espace d’identification des visiteurs, sur une base volontaire, et accorder aux « abonnés » un « droit de suite » (alertes ou « newsletter » des EPP)
  • Proposer les rapports sous un format plus attractif, ouvert, segmenté (commande, résumé, diagnostic, propositions, décisions politiques, actions mises œuvre, impacts mesurés) et, corrélativement, améliorer l’identification visuelle des EPP MAP
  • Améliorer l’ergonomie du site afin de proposer des liens ou des renvois vers d’autres EPP portant sur des thématiques proches

Concernant l’action « Systématiser et enrichir la participation citoyenne … », il serait utile de préciser l’engagement. D’un côté, les évaluations, pour être crédibles, doivent prendre en compte tous les points de vue légitimes sur le sujet de l’évaluation, et si possible les recueillir de différentes modalités. C’est un enjeu méthodologique: en multipliant les outils et les regards, on fournit une analyse de meilleure qualité. Mais cela ne fait pas des évaluations « participatives », mais (et c’est déjà une bonne chose) « pluralistes » (voir par exemple la Charte de la SFE).

Je vous renvoie ici pour le détail des définitions.

La définition d’une évaluation participative, en revanche, c’est d’impliquer les parties prenantes dans la mise en œuvre des évaluations, ce qui passe généralement (mais il y a d’autres modalités) par un comité de pilotage ouvert aux principaux acteurs et ayant la main sur les choix stratégiques de l’évaluation (choix des questions d’évaluation, construction du référentiel, validation des constats, formulation des conclusions et élaboration des recommandations). C’est un pas que de nombreuses collectivités ont franchi depuis longtemps (au choix, Région Rhône-Alpes, Rennes Métropole, Nantes Métropole), sans parler des agences de l’État telles que l’ADEME, et qui ajouterait à la crédibilité méthodologique de la collecte une légitimité beaucoup plus forte, en particulier sur les sujets de société.

(PS: j’en profite pour vous féliciter pour ce mode de consultation que vous expérimentez ici et qui je l’espère fera des petits)