Pour un système d'exploitation souverain ?

Suite à la proposition de Pierre Bellanger pour un système d’exploitation souverain, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture un projet de loi demandant au gouvernement de remettre un rapport sur la possibilité de créer un Commissariat à la souveraineté numérique, dont une des missions serait de mettre en place un système d’exploitation souverain.

Ce projet a suscité de nombreuses réactions synthétisées dans un article de LinuxFr.org.

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Un autre article intéressant de Stéphane Bortzmeyer : Un OS souverain, c’est quoi, et ça mène à quoi ?

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Je pense que si un OS est libre, il n’a pas de nation, il est universel et s’adresse à tous.

Je pense comme Stéphane Bortzmeyer que c’est juste pour le buzz. Même si un loi passait, elle ne tiendrait pas face au lobby Microsoft/Apple (et d’ailleurs, nombre de clients de ces entreprises risqueraient eux aussi de se rebeller).

La seule souveraineté à défendre (pour moi) en informatique, c’est celle de l’utilisateur sur sa machine. Que le contrôle lui revienne totalement. Backdoors et mouchards n’ont pas leur place dans nos ordinateurs !

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Tout à fait d’accord. À mon humble avis, la seule mission pertinente que pourrait avoir un quelconque Commissariat à la souveraineté numérique serait l’audit de logiciels (dont les systèmes d’exploitations) afin de rendre un avis indépendant sur leur sincérité (absence de porte dérobée ou de mouchards) et leur sécurité.

Avoir les sources et binaires d’un dépôt associatif (comme celui de debian par exemple) surveillés et évalués par une autorité publique et indépendante serait un bien plus grand pas pour la souveraineté informatique des collectivités comme des citoyens du monde entier qu’un fork d’état voué à la marginalisation.

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Un système souverain aurait effectivement peu de sens, mais un système privilégié ou un standard sur lequel l’État peut être en contrôle, pourquoi pas? Je pense ici à désigner une ou plusieurs distributions Linux.
On pourrait alors imaginer un plan de migration sur plusieurs années pour toutes les institutions.
Ça donnerait assez de temps aux acteurs pour développer le savoir-faire, qui, dans le logiciel libre, est bien ce qui compte le plus.
La France future championne des logiciels libres?

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Il y a du pour et du contre dans tout ce qui est évoqué. C’est bien normal, si une solution simple à ce problème compliqué existait cela se saurait :wink:
Mais il faut quand même noter que :

1/ les OS nous viennent majoritairement tous du même côté de l’Atlantique. C’est pénible, cela créé un déséquilibre notoire et nous oblige à nous plier aux exigences des éditeurs peu nombreux qui sont tous plus ou moins membres du « conseil de défense US ». A noter aussi que cela relativise le fait qu’un OS ne doit pas dépendre d’un état puisque, si l’on est pas trop naïf, c’est déjà le cas …
Donc un OS français voire européen ne me semble pas une idée stupide, loin de là !
Cela nous permettrait de constater qu’il serait sans doute interdit d’installation sur les ordinateurs outre-atlantique et nous permettrait aussi d’en faire de même en Europe :wink:
(enfin, les derniers accords de l’état français avec Microsoft ne vont pas dans ce sens, il est vrai)

2/ nous savons aussi que logiciels et matériels vont souvent de pairs. L’Europe est sinistrée en matière de construction d’ordinateurs (si je ne me trompe pas, BULL construit encore un peu). Ce n’est d’ailleurs pas le seul secteur qui est « plombé » (nous avons vendu Péchiney outre-atlantique, etc.). C’est ennuyeux. Mais repartir à zéro aurait aussi le mérite de ne pas avoir à gérer un passif en terme de compatibilité, etc.
Tout cela pour dire que développer une synergie matériel/logiciel n’est pas hors de portée et que commencer par définir un OS, maitrisé et adaptable n’est pas une piste à négliger.
Par contre, il doit reposer sur la confiance : pas de « backdoor » ou autres, même en invoquant la justice comme j’ai pu le lire ici ou là. Meilleur moyen de perdre la confiance !

Pour conclure, mais ce n’est qu’un avis, nous avons les éléments et capacités pour réaliser cela : le besoin, les chercheurs, les ingénieurs et des personnes motivées (les 3 catégories se recouvrant très souvent) !
Manque juste le catalyseur :wink:

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Linux vient en très grande partie d’Europe. Le business autour de Linux lui vient majoritairement des USA…

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Effectivement sélectionner une voire mieux, plusieurs distributions Linux serait un plus. Mais encore faut-il que l’idée puisse perdurer sur plus d’un quiquennat… Quant on voit la politique agressive de certains acteurs de logiciels propriètaires…

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Vous avez entièrement raison. Et je trouve « chagrinant » qu’au final nous ne puissions pas profiter de ce business pour faire avancer en propre ce sujet et d’autres …

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Il suffit de lire les arguments de Bortzmeyer.
Je pense qu’il s’agit d’un énième « truc » pour amuser la galerie.
A mes yeux ce n’est rien d’autre qu’une sorte d’os à ronger pour faire plaisir aux partisans du libre … Pendant ce temps notre ministre de l’Education Nationale s’empresse de signer des accords avec Micromachin pour submerger nos écoles de la dernière version de son OS truffé de mouchards (voir la pétition de l’APRIL http://www.april.org/microsoft-educ-nat-partenariat-indigne/), et les administrations aussi bien de l’EN que de la recherche continuent de nous faire perdre temps et argent en nous envoyant des fichiers générés par les produits de cette même firme.
Que le gouvernement incite déjà réellement l’usage des logiciels libres et des formats ouverts dans les administrations, alors, pour l’OS souverain, on pourra en reparler.

2006 : « Les entreprises des logiciels propriétaires sont des colonisateurs des temps modernes.
Elles transforment des communautés et des nations en état de
dépendance. Ils produisent des logiciels qui ne peuvent être contrôlés
que par eux. De plus, pour maintenir leur mainmise sur des nations, ils
recrutent et choisissent des élites locales. Ces dernières pour garder
leurs rangs sociaux sont obligées de protéger les intérêts de leurs
entreprises ; donc de servir le colonisateur et de coloniser leurs
propres pays. »
Richard Stallman, Fondateur de la Free Software Fundation (Tunis 2006)

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Quand une nouvelle idée arrive, les USA en font un business, les chinois en font une copie et les français en font une loi…

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A la lecture de la proposition, on a le sentiment de se retrouver au siècle dernier (décennies 70-90 soit la préhistoire de l’informatique) , comme si la notion de maîtrise d’un composant pouvait apporter un garantie de quoi que ce soit dans une économie mondialisée, numérique ou la force d’innovation provient des capacités décuplées de partage et collaboration.
L’ère de la maîtrise unique par un acteur unique est révolue , du moins dans cet axe composant.
Il garde du sens dans la maîtrise du SERVICE offert, du cadre contractuel qui régit son établissement et son utilisation.
Fournir un OS en mode « souverain », c’est-à-dire en mode contrôlé, à l’heure où le système d’exploitation le plus sûr, le plus évolutif et le plus utilisé est Linux, qui justement est un système ouvert accessible à tous, relève de la non-compréhension des modèles logiciels (et de business logiciel).
Le code étant libre, il est auditable, donc certifiable par n’importe quelle entité, privée ou plublique.
De plus, sous licence opensource, le code des logiciels libre d’entreprise, qui ont déjà subi toute une chaîne d’assemblage, test, et certification, sont eux-aussi disponibles. Ce que les éditeurs « entreprise/industriels » de logiciel opensource apportent, ce n’est pas du code propriétaire contrôlé par un état/entreprise X,Y ou Z, mais une assurance de qualité avec des engagements de service autour.
A ce titre, il apparaît inutile de vouloir REFAIRE un travail que certains ont déjà fait (développer du code source, construire une chaîne de build et certification, …). Mieux vaut focaliser sa propre valeur sur sa force ou ses besoins. Que l’Etat apporte sa propre logique de service, qualité et d’engagements, sur une base de code source libre déjà stabilisé, serait beaucoup plus logique (cf le post de Guilhem).

D’autre part, les évolutions et tendances de marché montrent aujourd’hui qu’imaginer d’avoir « 1 » OS souverain est un non-sens, car les plateformes qui rentrent en jeu dans le monde IT aujourd’hui dépasse le cadre d’un fournisseur, d’une plateforme, d’un usage. Les OS traditionnels cohabitent aujourd’hui avec des approches d’OS spécialisés, par exemple pour le mobile, pour le monde des devices IoT, le monde de l’embarqué, le monde des usages temps réels, le monde des applications (OS pour containers) etc etc etc. Le monde du matériel étant lui aussi tout autant segmenté, vouloir contrôler un tel espace de combinaisons est impossible.

L’évidence qui transparaît au final dans la description est de, évidemment (mais rien de neuf sous le soleil), s’affranchir au maximum des logiciels propriétaires, ici des OS propriétaires , mais que revenir à un modèle autarcique d’hyper-contrôle sous couvert de la dénomination « souveraineté » est antinomique tel que décrit avec les tendances et les évidences du marché. A ce titre, l’idée de construire un OS souverain n’est ni crédible ni réaliste, ni réalisable (dans les faits), par contre construire les programmes et caractéristiques d’un *environnement" souverain serait beaucoup plus utile, favoriserait même l’éclosion de multiples offres de services sous l’effet de la concurrence et au final le choix pour les consommateurs (citoyens ou entreprises) d’un tel service souverain (évidemment, pas question d’être cantonné à un choix d’1 seul service souverain …)

Mais cela veut aussi dire une volonté politique de combattre les lobbies des acteurs du logiciel propriétaires, qui à coup d’investissements multi-millionesques « d’avenir » dans les écosystèmes de startups françaises par exemple, valorisent au minimum leurs images de partenaires incontournables pour l’Etat.

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Je vous suis sur le raisonnement général.
La confusion vient peut-être de la notion « d’OS souverain ». Mon interprétation n’est pas de dire que c’est développé (ou redéveloppé par un état) mais qu’une version de référence (Linux, distribution X, version Y) est estampillée comme pouvant/devant être utilisée par les organismes étatiques.
Autrement, vous avez raison, c’est contradictoire avec la démarche actuelle sur les logiciels « libres » (j’utilise « libres » comme raccourci de plein de notions. Mes excuses par avance).

Globalement, je trouverais ce genre de recommandation très utile et en tout cas plus incitatif que de ne rien faire.

Mandriva se retrouve intégralement dans le projet Mageia, association française loi 1901. Il y a une nouvelle version au moins une fois par an, on en est à la 5 depuis 2011!

Il est donc très facile de se saisir d’un système développé par des français pour en faire une référence industrielle.

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Bonjour.

Numopen a écrit : « Quel gâchis d’avoir laissé Mandriva mourir et se faire dépecer. C’est la Russie qui a récupéré tout le travail via Rosa Linux ».

Cette remarque est inexacte, parce que incomplète.

En effet, une très grande partie des développeurs de Mandriva se sont regroupés avant que le groupe des russes ne fassent de même. Et cela a donné Magéia (cf réponse de zezinho). Cette distribution vous vient avec le français par défaut, mais, bien sûr, comme la plupart des grandes distributions, on peut en changer (il doit y en avoir autant de disponible qu’avec Mandriva, si je ne m’abuse). En plus, les développeurs ne sont plus centrés uniquement comme par le passé sur l’environnement de bureau KDE, mais proposent au moins GNOME, Xfce, Lxde, et sans doute d’autres. Avantage pour les débutants : il y a beaucoup d’explications un peu partout (comme pour Handy-Linux, d’une autre famille de Gnu-Linux -deb-, ou TOutou-Linux -de la famille slackware-).

Un des développeurs vient assez régulièrement aux 1ers samedis du libre, le 1er samedi après-midi de chaque mois, à la Cité des Sciences à Paris, au carrefour numérique (http://premier-samedi.org/). Cet événement est organisé par le GUL (groupe d’utilisateurs linux) Parinux.

Tout le monde en parle mais qui a donné une définition claire de « souveraineté » ?

D’après http://www.larousse.fr/ :

adjectif (latin populaire *superanus, du latin classique super, en dessus)

  1. Littéraire. Qui, dans sa catégorie, atteint le plus haut degré de qualité : Le souverain bien. Un bonheur souverain.
  2. Se dit d’un pouvoir qui n’est limité par aucun autre : La Chambre est souveraine.
  3. Qui émane d’un organe souverain et n’est susceptible d’aucun contrôle : Décision souveraine.
  4. Qui manifeste un sentiment de supériorité absolue : Faire preuve d’un mépris souverain.

Dans le cadre de ce débat, la définition n°3 semble la plus intéressante. Et alors la distribution Debian est un candidat plus que pertinent.

Un cas concret avec Huayra GNU/Linux :

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La gendarmerie nationale utilise Ubuntu sur la plupart, si ce n’est tous les postes utilisateurs sur le plan national (la transition avait été ébuachée par la migration de la suite bureautique vers le libre - open office, à l’époque, qui s’apelle libre office, maintenant). Je ne dis pas ça pour dire qu’Ubuntu est la meilleure (j’utilise personnellement Fedora), mais pour citer un exemple réussi.

Chaque administration, chaque entreprise doit d’abord faire le bilan de ses besoins, et passer un appel d’offres en conséquences. Il faut noter que les SSLL (société de service en logiciels libres) sont assuréemment plus intéressantes que les SSII (sociétés de service en ingénierie et informatique), d’avantage centrées sur le logiciel propriétaire (pas seulement, c’est probable, mais les SSLL ne travaillent « que » sur du libre - d’un autre côté, c’est vrai que Ubuntu embarque un certain nombre de composants propriétaires, de même que Mint, mais elles restent majoritairement libres, malgré tout).

Au final, elles se rendront comptent, qu’avec des experts e logiciels libres, peu importe la distribution (même s’il est fort probable que certaines distributions demanderont plus de travail que d’autres).

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Un point positif envisageable à propos d’un OS Souverain et d’une entité le gérant, c’est que ça pourrait permettre d’inciter, encourager ou peser sur les constructeurs de matériel pour ouvrir leurs firmwares et arrêter de faire du matériel non inter-opérable avec des systèmes libres.

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Une piste intéressante aussi pour la convergence mobile/desktop: http://maruos.com/
Un OS basé sur Android, mais qui transforme un smartphone en poste desktop sous Debian quand on le branche à un écran… mais je m’éloigne du sujet.

La souveraineté c’est effectivement une histoire d’indépendance, de capacité à contrôler.
Pour moi, il n’y a que le logiciel libre qui répond à ces critères.
C’est aussi une histoire de compétence… car il faut pouvoir rentrer dans ce code.

Il ne faut pas réinventer l’eau tiède (tout ré-écrire), mais s’assurer qu’on conserve le contrôle, la compétence et donc l’indépendance pour être souverain.

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Bonjour,

avant de réagir au message de Stéphane Bortzmeyer et comme ceci est mon premier post sur ce forum, une petite présentation s’impose :
je suis Olivier Guillard, maire adjoint de Saint Léger en Yvelines, village engagé dans la mise à disposition d’outils numériques au service du territoire et de ses habitants.

Nous optons et favorisons l’usage du logiciel libre quand cela est possible, quitte à former les usagers.

Mais nous ne sommes pas non plus des gnostiques prônant l’usage exclusif d’une solution ou d’un environnement spécifique : nous regardons, nous soupesons et nous mettons en place les solutions que nous pensons être adaptées et que nous estimons être en mesure de maintenir.

Pour avoir une idée de nos actions dans ce domaine, un lien direct vers quelques unes de nos initiatives : http://www.villes-internet.net/

Concernant l’article de Bortzmeyer, j’ai envie de dire « sacré Stéphane! Toujours dans la dentelle. »

Il est en effet parfois utile de se décentrer un peu lorsqu’on se positionne sur un sujet et regarder les choses sous différents angles.

Quelques remarques :

Sur le sens du terme « système d’exploitation », je pense pour ma part que le texte voté par l’assemblée retient précisément le premier sens et non le second :

« Le logiciel qui parle directement au matériel et présente ensuite aux applications une vue abstraite de ce matériel. »

Le second sens que retient Bortzmeyer pour appuyer son propos est « une distribution », plutôt qu’un « système d’exploitation ».

Par ailleurs, je ne suis pas d’accord non plus avec cette remarque trouvée dans le texte :
« Après tout, il n’y a aucune demande des utilisateurs. »

Nous sommes en démocratie et a moins que l’on ne préfère vivre en Corée du Nord comme le suggère l’auteur, il y a bien une demande puisque nos députés, élus et représentants du peuple estiment à la majorité qu’il y en a une. Il soutiennent et favorisent aussi au passage l’existence du présent forum sur lequel nous pouvons échanger librement.

Il se trouve que pour ma part je m’en félicite : en tant que citoyen, je suis particulièrement ému de savoir que certainement plus de 90% des activités et communications régaliennes passant par le numérique ( l’armée, le renseignement, les territoires, etc.) fonctionnent sur la base d’équipements et logiciels privateurs.

Que nos élus et pouvoirs publics connaissent et reconnaissent que ceci est un problème et votent une disposition pour engager des actions dans ce domaine est pour moi une excellente chose et va dans le bon sens.

Bien sûr, comme toujours Stéphane Bortzmeyer sait mettre le doigt là ou ça fait mal, et il a raison lorsqu’il écrit :

« Les députés eux-mêmes seront sans doute les plus réticents : ils crient bien fort à la tribune qu’ils veulent de la souveraineté numérique, mais les rares parmi eux qui répondent au courriers électroniques le font depuis une adresse Yahoo ou Gmail. Jamais ils ne se dégooglisent, mais ils voudraient dégoogliser les autres. »

Après, une fois qu’on a dit ça, on fait quoi ? De plus et cela étant, qui de la poule ou de l’œuf ?

Les députés ont fort à faire, ils sont comme la plupart des gens, ils ne sont pas parfaits et il n’ont au mieux que 15heures par jour pour agir : si google est le seul à leur proposer aujourd’hui des outils pour être efficace, faut-il les en blâmer ? D’ailleurs, l’autre question qu’on peut se poser est : resteront-ils députés longtemps si ils n’utilisaient pas google ou twitter dont je crois savoir que Stéphane Bortzmeyer est d’ailleurs un grand adepte ?

Il ne faut pas jouer les faux-culs.

Si nos élus ont conscience de leurs limites et de leurs marges de progression, si ils votent des dispositions pour engager des dynamique et tenter d’améliorer la situation, alors personnellement je pense que cela va dans le bon sens.

Le rôle de ceux qui ont des compétences dans les domaines visés est de les soutenir, pas de leur savonner la planche.

Après, nous sommes en démocratie : rien n’empêche ceux qui ont des solutions de se présentent à la députation :slightly_smiling:

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