Quels logiciels voyez-vous dans un OS idéal pour le secteur public ?

De quoi doit se composer un Système Gnu & Open Source idéal d’un poste fixe pour le serveur public ? En effet, les éditeurs seraient intéressés de savoir quoi mettre dans une version spéciale administration. Il existe déjà des paquetages créés par un procédé similaire pour les écoles et ça marche. Alors lancez-vous donnez des noms ou des types de logiciels à inclure idéalement dans une version d’OS pour le secteur public. Cette liste peut être généraliste, mais vous pouvez aussi donner des précisions pour un secteur en particulier.
Voilà pour commencer :

  • Un navigateur respectant les donnés personnelles, protecteur et facilement contrôlable, type Firefox
  • Une messagerie polyvalente avec agenda et tâches intégrés et avec la possibilité de cryptage, type Thunderbird
  • Un Office complet, compatible plusieurs formats et en particulier les formats libres, prêt pour Open Data, comme LibreOffice
  • Un choix de bureaux, comme Mate, Gnome, Xfce, Kde, Lxde, Elicthus, etc.

À VOUS…

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Une liberté de choix du « Bureau » serait indispensable:

  • Mate Desktop
  • Gnome 3
  • KDE
  • XFCE
  • pas Unity puisqu’Ubuntu Corp. ne fait rien pour le rendre inter-opérable avec les autres distributions (!)

Nous seulement, il fait partie de la culture du Libre d’avoir le choix mais en plus chacun a ses préférences en terme d’interface graphique.

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Bonjour,
Il existe déjà de nombreuses expérimentations de postes Linux dans les administrations. L’idéal serait déjà de résoudre les principaux obstacles juridiques et techniques qui s’opposent à sa diffusion et au logiciel libre en général. C’est un peu le but de ce forum.

Sur le plan technique :
Faut il un poste de travail standardisé unique et si oui à partir de quelle distribution ? Debian ? Ubuntu ? autre ?
Faut il choisir une interface graphique ou laisser l’utilisateur libre de choisir la sienne ? Laquelle ? Proche de l’interface de Windows ou franchement disruptive ? Quelles stratégie de mise à jour etc …
Avec l’arrivée du Cloud, faut il commencer à mettre en place une stratégie de clients légers (Desktop As A Service) ?

Après, sur les trois logiciels déjà cités, ils sont déjà très très largement utilisés dans l’administration (mais sur Windows) et ces produits ont des particularités qui ne sont pas encore toujours prises en compte :
Firefox : L’utilisation d’un navigateur devient la norme pour accéder à une majorité d’applications métiers. Or l’administration ne s’est pas encore débarrassée des principales adhérences (Je ne parle même pas des clients lourds) qui font qu’une application est souvent liée à l’usage d’une version d’un navigateur particulier (Souvent IE, parfois Firefox mais sur Windows exclusivement).
On retrouve encore bien trop d’ActivX, de Flash, de plug In Acrobat et autres particularités qui font qu’un poste Linux avec une version à jour de Firefox a rarement accès à l’ensemble des applications nécessaires aux besoins de l’agent.
Avez vous essayé d’utiliser Firefox avec les versions WEB de Sharepoint ? MSProject ? (heureusement, des alternatives existent) -> Cauchemar !
Puis vient le problème des certificats SSL …

Concernant Thunderbird, c’est la partie émergée de l’Iceberg : La problématique consiste surtout à mettre en place l’architecture de messagerie qui va autour. Des solutions existent mais tout n’est pas résolu : Quid de la pérennité de Thunderbird avec Mozilla ? Ne vaudrait il pas mieux un Webmail ? Roundcube ? etc .

Concernant LibreOffice, il y a l’inéluctable problème des formats, puis des mises à jour : faut il privilégier la version de la distribution ? Celle de TDF ? Avec quel support aux utilisateurs (Formations, Mooc, conduite du changement etc …)?

Quand ces trois derniers produits auront déjà un usage fluide, on aura résolu 75 % des problèmes pour l’implémentation d’un poste Linux.

Cordialement,
Christophe

On interragit finalement beaucoup plus avec les logiciels que l’OS lui même.

Petit retex non pro: « comment j’ai fait migrer mes amis et voisins sur Linux… »

Phase 1: remplacer les logiciels de type outlook, office; IE par leur équivallents libres (thunderbird, libreoffice, firefox).
Phase 2: changement d’OS…

Le bilan c’est que la deuxième phase se passe sans accrocs, est beaucoup mieux acceptée que la première.
Elle l’est d’autant mieux quand la distribution choisie simplifie grandement les manipulations liées à l’OS. Dans mon cas c’est Ubuntu que j’ai installé.

La première est beaucoup plus délicate et nécessite beaucoup plus d’accompagnement.

Mes voisins ne sont pas du tout geek… tranche d’âge 70/80ans :wink:

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Cela dépend de la préparation, nous installons dans Elicthus16, version pro, d’office Flash, IceTee ou Java et Firefox a le lecteur intégré de PDF aussi puissant que celui d’Adobe. Nous utilisons la version compilée par Mozilla et cela fonctionne très bien, aucun site n’y résiste.

Thunderbird existe depuis plus de 12 ans, tandis que Outlook Exprese n’a vécu que 9 ans, ce qui n’a pas empêché l’administration de l’utiliser. Longévité du Libre est un débat stérile, parce que pendant qu’on discute les autres agissent. Par exemple : la région de Munich et la Bavière utilisent Thunderbird avec succès.

Quant au LibreOffice il est utilisé par l’administration allemande, italienne, finnoise, suédoise, norvégienne, etc.

La Russie a choisi la voix d’un poste standardisé pour toute l’administration, leur propre distrib, je crois à partir de RedHat.

C’est une expérience très intéressante, car dans les mairies des petits villages, c’est à peine plus jeune :smile:
Sérieusement : ce ne sont pas les petites mairies, mais les grands ministères qui résistent le plus à l’avènement inévitable de Gnu & Open Source.

Ces pauvres agents qui ont passé leur vie avec un seul bureau de Windows vont être perdus avec un tel choix ! Pourquoi ne pas le laisser à la discrétion de chaque administration, voire de chaque représentation, ce qui important, ce sont des logiciels inclus, non ?

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Je ne travaille que sous Ubuntu depuis plus de 18 mois sur mon poste de travail et je n’ai pas souvenir d’avoir été gêné par ça. J’ai le plugin flash pour firefox et ce dernier ouvre aussi sans problème les PDF.

Par contre, j’avoue n’utiliser aucun service « interne » à mon administration qui sont peut être encore truffés de dépendances de ce genre, mais là ce n’est pas le poste de travail qu’il faut incriminer.

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Debian serait plus pertinente d’un point de vue stabilité ainsi qu’Iceweasel à la place de Firefox ; pour la même raison.
J’opterais pour Xfce comme environnement de bureau tout simplement parce-qu’il est léger et est adapté au postes les moins véloces / les plus vieux.
Je crois avoir lu que Mozilla arrêtait le développement de Thunderbird mais malheureusement il n’y a pas de bonnes alternatives.

Un interface en mode « gros doigts » est à mon avis le meilleur choix par défaut.

Trop de bureau Linux sont à mon avis trop complexes pour un usage quotidien (ce que je classe en mode « petit doigts », c’est à dire pour les spécialistes).

Venant d’OSX, il a fallut que le bureau côté Linux se dépouille (Unity) pour que j’y passe avec plaisir bien que souvent je sois plus en ligne de commande que dans un clicodrome fenêtré.
Pour la majorité des utilisateurs qui ne sont pas informaticiens, il faut aller le plus possible dans ce sens.
On y est d’ailleurs de plus en plus habitué par l’interface simplifiée de nos smartphones (quoiqu’on y trouve aussi des horreurs).

Ah oui… je n’ai pas parlé du support… quasiment aucun appel au secours depuis 2 ans de ceux que j’ai ainsi basculé mon entourage. Ils se débrouillent sans problème et sont finalement bien plus autonomes qu’ils ne l’étaient du temps de Windows. Ce n’est sûrement pas transposable tel que dans l’administration, mais ça me laisse penser qu’un peu plus d’autonomie ferait gagner là aussi en efficacité.

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C’est ce que nus avons essayé de faire avec Elicthus 16 et ça marche bien dans les écoles primaires (version spéciale) et dans les entreprises (une centaine de TPE-PME), par contre ça n’accroche pas dans l’administration. On essaie de tout écrire en Python pour donner à chacun (à travers son informaticien) la possibilité d’adopter notre bureau, nos utilitaires, etc.

Je ne suis pas d’accord, nous gérons les serveurs dédiés pou bien des entreprises et RedHat/Fedora nous pose un peu moins de problèmes de stabilité que Debian/Ubuntu. D’ailleurs la base n’a pas beaucoup d’importance, par rapport à gui (bureau, etc.) Nous cherchons surtout à savoir quels autres logiciels il faut proposer à l’administration dans un cadre d’un OS type Linux.

Vous mettez Debian et Ubuntu dans le même sac alors que l’un découle de l’autre. Ces OS ne gèrent pas la sécurité et les mises à jour de la même façon. Debian (stable) teste bien plus longtemps les nouveaux paquets avant de les rendre publique.
Après, je connais ni Redhat ni Fedora et je veux bien croire qu’ils soient encore plus fiable.
Je favorise Debian face à Ubuntu, c’est tout.

@elicthus:
Exa-cte- ment !!!

J’affine encore plus le truc, mais sinon c’est ça.

Pour simplifier la migration (20 au compteur a ce jour), je divise les usages de l’ordi en 5 catégories:

  • navigation internet
  • e-mail
  • bureautique
  • multimedia (photo, musique, films)
  • jeux

Pour les 4 premières catégories on essaie de passer un par un d’une solution proprio a une solution libre (quand ça n’est pas deja le cas: firefox, vlc, …).
Par exemple IE => firefox, Outlook => thunderbird

A chaque fois on laisse une période d’adaptation assez longue (2 semaines a un mois) et la possibilité de faire marche arrière si on est perdu.

Si ça coince, (en général c’est le cas pour les jeux pour les jeunes) on argumente sur le fait qu’une console de jeu fait ça beaucoup mieux, pour moins cher qu’un ordi, et que ça libère l’ordi quand quelqu’un veut jouer) ceci dit, pour le secteur public, pas besoin de jeu, pas vrai ? :wink:

une fois la migration logicielle effectuée, la migration OS est transparente…

TRÈS IMPORTANT: on ne force personne, on ne « sur-vend » pas le libre.

A LIRE ABSOLUMENT: https://ploum.net/36-je-ne-suis-pas-un-numero-de-hotline-je-suis-un-geek-libre/

Bonjour.

Beaucoup de choses viennent déjà d’être dites.

Je vais donc compléter.

Dans une collectivité locale, c’est-à-dire la fonction publique territoriale (c’est certainement aussi le cas pour l’Etat et l’Hospitalière), les informaticiens peuvent être amenés à faire fonctionner une centaine de logiciels métiers différents (… différents d’une administration à l’autre, bien évidement)… et qui n’ont pas forcément d’équivalent libre. Que faire donc?

Le problème, c’est qu’il ne faut absolument pas perdre de données au moment de la migration (demandez aux gendarmes le temps qu’ils ont perdu à recréer des données qui ne passaient pas à l’occasion de leur migration vers open-office … qui, à l’époque, était doté d’une compatibilité assez mauvaise avec l’autre suite bureautique, celle de qui vous savez).

Quand il n’y a pas d’équivalent, on peut faire des test avec le logiciel play-on-linux, qui a pour but de faire fonctionner sur Gnu-linux des logiciels prévus pour qui vous savez . Bon, j’ai commencé par la pire de mes propositions, hein?

Ensuite, si on ne trouve toujours pas l’équivalent libre, on peut faire des tests de migration sur Ulteo (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ulteo), distribution finalement développée par Gaël Duval (https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaël_Duval); pour mémoire, il avait traduit Red Hat, ce qui avait donné Mandrake; puis, après avoir créé la société MandrakeSoft, on l’a remercié; la société avait commencé à développer cette distribution, et G. Duval l’a reprise par la suite, l’a améliorée et proposé ses services avec celle-ci (je suppute que ça vient avec un service payant). L’objectif est d’avoir un serveur de logiciels libres, et un autre de payants, tous étant accessibles sur n’importe quel ordinateur-client du réseau local … apparemment « Facile à utiliser avec un navigateur web » … ce qui sous entendrait, autre possibilité (qui pourrait d’ailleurs être indépendante d’Ultéo), qu’il faille « webiser » au préalable toutes les applications métier.

Dernière possibilité, recruter des développeurs chargés de développer les équivalents libres des logiciels-métier propriétaires quand ils n’existent pas encore, et, quand ils passent en version distribuable, les mettre sur un site en libre téléchargement.

Le mieux serait de les faire travailler dans les administrations qui utilisent ces logiciels, pour qu’ils puissent dialoguer avec les utilisateurs (sinon, s’ils développent dans leur coin, aussi bons soient-ils, leurs développements seraient voués à l’échec -> toujours travailler en harmonie avec les utilisateurs finaux : politique gagnant-gagnant)

Ces pauvres agents qui ont passé leur vie avec un seul bureau de Windows
vont être perdus avec un tel choix !

Ha les gens ! Ne t’inquiète pas, quand ça touche à leur environnement de travail, les gens savent très vite décider ce qui leur convient le mieux. Il faut leur faire confiance aux gens :smile:

Pourquoi ne pas le laisser à la
discrétion de chaque administration, voire de chaque représentation, ce
qui important, ce sont des logiciels inclus, non ?

Pleins de raisons :slightly_smiling:

  1. parce que c’est facile : à mettre en œuvre, à maintenir, à expliquer ;
  2. parce que tu augmentes les facteurs d’adhésion en n’imposant ;
  3. parce que la dé-window-sier les gens est une étape utile ;
  4. parce que si je me mets à leur place et que tu m’imposes un bureau pourri, je vais péter un câble.

Dans la pratique, une administration peut préconiser un bureau (pour ses tutoriaux, etc.) et laisser les utilisateurs libres d’en utiliser un autre. Le meilleur des deux :slightly_smiling:

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Je ne suis absolument pas d’accord.
S’il est vrai qu’aucun systeme n’est infaillible ni inviolable, la thèse suivant laquelle linux (ou mac Os) ne sont pas attaqués parce que moins répandu que Windows est inexacte et ne résiste pas a 30 secondes d’analyse.

D’abord, 95 % des serveurs internet sont sous linux, (et pratiquement tout le reste sous BSD), de meme que toute (sans exception) les « box » internet que nous avons chez nous,de meme que les GPS et toute l’informatique embarquée.
Un serveur est constamment attaqué (quelle cible de choix: un serveur peut accéder a plusieurs centaines d’ordi en même temps), pourtant ça ne flanche quasiment jamais, pourquoi ?
Ensuite, mac represente environ 20 % du marché des PC, il devrait y avoir au moins 20 % de viurus pour mac, or ca n’est pas le cas, pourquoi ?

La reponse est assez simple:
D’abord, Linux (et mac Os) on un même grand père, qui s’appelle UNIX.
C’est sous UNIX qu’ont été développés les premiers virus.
C’est sous UNIX que la parade a été trouvée: Les virus informatiques tiennent leur nom de leur comportement, similaire a ceux des virus biologiques: ils font trois choses: Ils exécutent un programme (/un processus biologique), ils se dupliquent, ils se transmettent.
Partant de ce principe, sous UNIX , un programme ne peut pas se dupliquer seul, se transmettre seul, s’exécuter seul.
Il faut une autorisation admin, or, en usage courant, tout le monde même les admins, se connectent en simple utilisateurs.
Cela est toujours valable chez les enfants et les petits enfants d’UNIX, dont GNU/Linux, et cette securité intrinsèque est beaucoup plus fiable que n’importe quel anti virus.

La litanie « linux est moins attaqué parce que moins populaire » vient en fait de la campagne de comm’ « get the facts » lancée en 2007 par microsoft, et qui visait a discréditer ses concurrents, linux en tête.

Alors est-ce que pour autant linux est inviolable ?
Non, je répète: inviolable, ça n’existe pas, pas plus qu’une porte infranchissable ou qu’un bateau insubmersible.
On commence a voir des virus qui s’attaquent au BIOS directement contournant l’OS.

Mais il n’empêche, linux offre une bonne protection et surtout en constante amélioration, depuis la creation d’UNIX en 69, alors que windows ne sait toujours pas assurer seul sa protection.

Une dernière chose a propos d’android, : android a certe un noyau linux, mais le systeme qui tourne dessus est fermé, il ne peut pas être tenu a jour par une communauté qui compte aujourd’hui plus de 100 millions de développeurs, et donc autant de paires d’yeux qui peuvent en détecter et corriger les failles.
Le processus d’autocorrection et d’amélioration permanente dont beneficie le libre ne joue pas ici.

Seul google le peut, c’est a dire au maximum quelques milliers de développeurs, comme pour microsoft avec windows (au passage, microsoft emploie deux fois plus de juriste que de développeurs…)

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Le probleme ce ne sont pas tellement les appli bureautique de base, ce sont les logiciels « métiers » spécifique.
Passer de MSOffice à LIBREOffice n’est pas un gros soucis.
Passer de l’appli fermée XYZ avec son format spécifique .xyz a une appli ouverte, ça c’est le challenge.
Mais il faut garder a l’esprit que:

  • Ce qui coûte cher, ça n’est pas de passer au libre, c’est de s’être laissé enfermé.
  • On se rend indépendant de l’éditeur (et de ce qui peut lui arriver) et de son format
  • Si on ne fait rien, on paiera a chaque mise a jour de l’OS ou du logiciel, pour pouvoir continuer a exploiter ce qu’on a fait avec.
  • On ne paiera la facture de la migration qu’une seule fois.
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Pour les stats d’utilisation il n’y a pas un site qui soit d’accord, et c’est normal car suivant les versions ou les supports qu’on prend en compte, c’est totalement différent. encore pire pour linux puisque l’OS n’est pas « vendu » alors que pratiquement toute les stats d’utilisation se basent sur les stats de vente…

Sinon je suis bien d’accord: aucun systeme n’est infaillible, et l’utilisateur a une grande importance dans tous les cas, personne ne dit le contraire.
Mais
1- la plus grande protection de linux ou apple n’est pas du a sa moins grande popularité,
2- ne ne vaut il mieux pas un systeme qui intrinsèquement est mieux protégé, dont on contrôle tout et qui est dans un processus d’amélioration permanente, plutôt qu’un qui est payant, continue a appartenir a son éditeur après qu’on l’a acheté, et qui, tu le dis toi même, autorise tout et est une passoire ?
De surcroît est payant, cher, et dont on ne maîtrise pas le cycle des mises a jour…

Je suis toujours effaré d’entendre ce discours chez certains windowsien et qui peut se résumer a : « certes mon bateau est complètement troué, certes il coule, mais le tiens a aussi un peu d’eau au fond, et rien ne garantie qu’il flottera parfaitement dans le temps, donc je reste comme ça ».

;-/

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@NumOpen : j’entends dire que les virus vont fleurir sur GNU/Linux depuis plus de 2 décennies… 2 décennies pendant lesquels j’ai vécu sans perdre de temps ni d’argent avec les virus … C’est toujours ça de gagner. :wink:

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Bonjour,
J’abonde en ce sens.
J’ai par exemple fait l’expérience dans un CHU, nous étions contraints d’utiliser IE6 et office 97 (?) parce que certaines appli n’étaient pas compatibles avec les nouvelles versions et comme d’autres administrations (universités/Inserm) produisaient des documents en docx, il arrivait qu’on se retrouve coincé, ne pouvant les ouvrir.
J’ajoute que l’administration doit générer des documents dans des formats ouverts, pour limiter ce genre de cas.

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La question ne devrait elle pas être : comment réunir le meilleurs de tout le libre pour en faire une suite logique, efficace et bien sur aussi pour prendre de l’avance numérique ?

Car soyons claire !
Quasiment aucun logiciel libre actuel ne proposent mieux que dans le proprio, alors même qu’il faut des outils encore plus performants et efficients !

Petit rappel !
S’en est fini de la loi de Moore ! Donc il faut aussi que les outils s’allègent, et soient plus interactifs entre eux pour dépenser moins de ressources en échanges de données !

Il faut donc uniformiser les formats de données et optimiser le code des logiciels, tout en augmentant les champs de fonctionnalités !

Se limiter a proposer une liste n’est donc pas suffisant !
Ce forum devrait donc aussi être l’occasion de permettre de faire prendre conscience et permettre de faire créer un numérique d’avant garde libre / opensource et non pas se contenter de fonctionner avec l’existant bien trop en retard !