Accord entre Microsoft et les ministères

Suite du sujet Problèmes posés par l'ancien marché:

Je suis contre cet accord cadre entre microsoft et le ministère de l’éducation nationale.
L’April et d’autres association ont lancé une pétition contre ce genre d’accord

Ce partenariat est d’autant plus regrettable qu’il va à l’encontre des
objectifs de l’école, et témoigne d’une absence de volonté politique de
promouvoir la diffusion et l’appropriation par tous de la connaissance
et des savoirs. Une volonté politique affirmée aurait pourtant pu
mettre en avant des solutions en logiciel libre, respectueuses des
libertés de chacun, des standards ouverts et de l’interopérabilité qui
permettent aux élèves de progresser en informatique sans enfermement
technologique. Cette proposition fait d’ailleurs partie des plus
soutenues de la consultation sur l’avant projet de loi « République
Numérique» d’Axelle Lemaire . L’école va devenir une fabrique
d’inégalité, l’argent servant par la suite de discriminant dans le
choix des logiciels et des services.

J’aurais préféré que le ministère de l’éducation passe par un appel d’offre plutôt qu’il accepte ce genre de don venant d’une entreprise monopolistique.

Sans parler du contrat passé entre le ministère de la défense et microsoft il y a quelques années. Reconduit malheureusement

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Je rebondis sur cet accord honteux entre l’éducation Nationale et Microsoft.
Au delà des pétitions et communiqués de presse lancés suite à l’annonce de cet accord le 30 Novembre 2015, un collectif nommé Edunathon s’est créé.
Le 28 janvier 2016, Il a lancé une procédure en justice (recours gracieux auprès de Mme la Ministre) considérant que cet accord est illégal, au regard des lois sur les marchés publics.
Je vous invite à vous renseigner sur cette action (pour le coup, Google est notre ami) et à rejoindre les personnes qui la soutienne financièrement.

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Cet accord en plus d’être scandaleux est révélateur du niveau ce connaissance techniques de nos parlementaires, ministres et surtout conseillers : proche du zéro absolu.
Que Minimou fasse du loobying cela se conçoit, mais que des dirigeants tombent dans le panneau, beaucoup moins.

L’objectif bien connu de ces société est de rendre captive le plus tôt possible leur future clientèle, en signant cet accord c’est la France qui se tire une balle dans le pied.
On cocoricote sur la French Tech et la France des start-up, mais on oublie juste de dire que la majeure partie de l’activité des start-up est l’internet et que plus de 80% des serveurs web dans le monde tournent sous Gnu/Linux et qu’encore une fois on va passer à côté. Devinez quel est le système d’exploitation majoritaire chez Google?

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Idem pour les établissements hospitaliers qui ont au travers d’un groupement UNIHA signé un accord avec MS.
Nous assistons ainsi depuis plusieurs mois au recul de ce que certains avaient mis en place au niveau de leur établissement, privilégier des outils open source répondant aux besoins des professionnels.
Les directives émanant des hautes sphères (RGI, circ. Ayrault septembre 2012) n’impactent en rien les décisions prises aux niveau des Directions Générales.
Les échanges entre nos tutelles imposent très souvent l’acquisition et l’utilisation de versions propriétaires donc payantes de logiciels.
Nous assistons aussi à la conséquence des choix des DSIs qui préfèrent prendre des solutions propriétaires et ne prendre aucun risque.

@marie
Nous attendons tous impatiemment le 28 mars (28 janvier + 2mois réglementaires) pour connaître la réponse du ministère…

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Bonjour, il ne faut pas se leurrer: les politiques et les haut- fonctionnaires n’ont pas ces connaissances, du reste, cela ne les intéresse pas, et personne pour les sensibiliser à l’aspect stratégique d’un marché de logiciels libres, surtout depuis le naufrage de Mandriva, seule société informatique française qui avait les capacités de développer un système d’exploitation un tant soit peu national. En Face, un mastodonte qui n’arrête jamais de faire du Lobbying… déclarer nos dirigeants incompétents parce qu’il méconnaissent le logiciel libre, c’est abusif. Par contre, on pourrait quand même demander des comptes sur ces derniers choix qui sont très certainement biaisés, alors que l’ancien premier ministre monsieur J.M.Ayraud avait signé une note assez claire en son temps…
Pour en revenir à Mandriva: l’administration avait-elle le devoir de soutenir ce projet, et de quelle façon, sans tomber d’une certaine manière dans l’incitation monopolistique comme elle le fait actuellement avec Microchose?..

Nous sommes éligible UNIHA et j’ai démontré le piège à ma direction : il suffit de bien lire le contrat.
L’idée qui est en filigrane de ce type de contrat est de rendre captifs les DSI de la maîtrise d’une seule technologie.

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Demain certainement, nous aurons une réponse :slight_smile:

Pour information, le 28 mars est passé et aucune réponse!
Rappel de la revue de presse disponible comme soutien à l’action EDUNATHON.

Un point sera fait ce samedi à 15h30 à Lyon (JDLL.org)
http://www.jdll.org/events/edunathon-rassembler-pour-soutenir-la-diversite-et-le-libre-a-lecole/
Ne devions avec Mme la Ministre sur la conférence mais finalement sera avec les « frères » maçons (une nouvelle convention à venir ? #monavenir :wink: ).
Du coup nous aurons la chance d’avoir Maitre Jean Baptiste Soufron l’avocat du collectif #EduNathon.
Bon we
fa