Contribuez avant le hackathon !

Inondation

Le domaine des risques naturels est très vaste : inondations, submersions marines, feux de forêt… Il s’accompagne chaque année de nombreux événements catastrophiques, amenant leurs lots de décès et de destructions.

En tant que citoyen, vous êtes concerné par les risques naturels : vous habitez peut-être en zone inondable, vous avez peut-être été confronté(e) à une situation dangereuse lors de vos déplacements, ou vous êtes peut-être un(e) professionnel(le) impliqué(e) dans des actions territoriales.

Nous vous invitons donc à contribuer à cette initiative du ministère de l’Environnement et de ses partenaires : vous pouvez proposer des solutions concrètes pour réduire les conséquences dommageables des inondations en termes sanitaires, économiques, environnementaux et culturels, comme nous y engage la direction européenne, imaginer des outils numériques pour prévenir et informer la population…

N’hésitez pas à poster vos propositions sur ce forum et à participer aux discussions qui se lanceront sur le sujet !

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Bonjour,
Voici une méthodologie pour aider à standardiser les travaux, ou simplement apporter quelque pistes.

  • départ du procédé de recouvrement contre les désastres
  • élaboration des stratégies de recouvrement
  • création de niveaux de priorisation
  • approches sur les procédés de réponses aprés désastres
  • stratégies de sauvegardes
  • restauration des données
  • solutions alternatives

Au niveau organisationnel etablir un plan prenant en compte:
-La protection des individus et des ressources
-Engager la responsabilité
-Définir les étapes de prévention avant et après désastre
-Faire un inventaire des ressources.

Les stratégies doivent prendre en compte :
-Les risques
-Les coûts ainsi que les bénéfices (avec correllation)
-La priorisation (court, moyen,long termes, ou pas nécessaire)

Le procédé
-Prévenir les parties prenantes
-Démarrage des opérations d’urgence
-Evaluation des dommages
-Evaluation des installations

Au niveau de la continuité

  • Initiation des taches à effectuer
  • Développement des objectifs
  • Déterminer l’impact des événements
  • Déterminer comment prévenir
  • Déterminer comment répondre aux événements
  • Solutions de test
  • Mettre à jour les solutions ainsi que les plans de continuités

Au niveau de l’impact sur les entreprise les points importants à prendre en compte sont :

  • la priorisation des processus critiques
  • les possibilités de réduction de l’efficacité des opérations
  • l’estimation des durées maximale tolérable d’indisponibilité
  • impact de la perte financière
    -l’estimation des durées d’indisponibilité tolérables
    -les ressources à rétablir

Les travaux des centre recherche sur les désastres :


http://earthquake.usgs.gov/earthquakes/map/
http://www.emsc-csem.org/Earthquake/

Le hackathon aura pour but de développer des services et des applications essentiellement numériques. De nombreuses bases de données seront libérées par les partenaires en compléments des bases de données déjà ouvertes sur data.gouv.fr.
Pour les risques naturels, ces données sont essentiellement des mesures provenant de capteurs : ce sont des données structurées. Cependant, si l’on veut vraiment créer du neuf, il faut brasse beaucoup plus large, en intégrant d’autres données non structurées : vidéos, photos, données historiques, emprise des inondations; fils twitter, google trends pour identifier les signaux faibles.
Je souhaite vraiment que des innovations de rupture puissent voir le jour à l’occasion de cet événement

Tant que les causes originelles du problème des inondations, ne sont pas neutralisées…quelque soient les moyens de plus en plus sophistiqués mis en oeuvre, ils coûteront de plus en plus cher sans avoir éradiqué la multiplication des catastrophes.

Liste des causes dûes aux activités humaines, devenues des écocides:

  • Imperméabilisation/asphyxie massive des terres, pour une croissance insensée des consommations diverses, notamment contrôlées par les spéculateurs industriels.
  • Prélèvement abusif des fonds marins et des rivières par l’industrie du béton, pour des constructions pharaoniques qui ne profitent qu’à une minorité de la population mondiale: 1% de fortuné(e)s possède + de 50% de la richesse mondiale, pollue et gaspille les ressources.
  • Manque d’esprit d’anticipation et déni des réalités jusqu’à en provoquer l’état d’urgence actuelle = croissance des aberrations de gouvernance.
    Exemple: au lieu de réviser un système de productivité glouton et immature en arrêtant de creuser encore plus les lits des mers et des rivières…sont multipliés des remparts de plus en plus hauts.
    Impermabilisation + détournement irréfléchi des cours et des marées (eh oui) = débits et flux de plus en plus violents.
  • Réchauffement climatique accéléré encore une fois à cause de la cupidité et de la capricieuse immaturité spirituelle des monopolisateurs économiques mondiaux: dégel de l’Arctique et des monts enneigés.
    Rappel de solutions proposées par d’éminents technocrates: peindre en blanc les monts de moins en moins enneigés, développer des réflecteurs pour renvoyer les rayons du soleil…cependant que d’autres veulent carrément bombarder la ionosphère pour leurs histoires d’espionnage et autres crises schizophréniques et sociétales organisées…

Conclusion : tant que l’homme stagne dans sa prétention d’être supérieur, en ne développant que sa technologie sans aucune notion de respect et de reconnaissance envers la Création et la Nature dont il est issu…il restera au stade de doué d’ingéniosité, mais assez dénué de Conscience pour continuer à aggraver son enfer.

Est-ce que des données provenant de satellites ou de drones seront mises à disposition ? Le Pôle Théia, à la Maison de la Télédétection, qui regroupe de nombreux organismes de recherche français, participe-t-il à cet hackathon ?

Toutes les données sont les bienvenues. Pour l’instant, nous ouvrons celles des partenaires publics et privés partenaires du hackathon (SCHAPI, Météo-France, Orange, IBM…) qui concerne des capteurs, des zones inondables… Des données complémentaires comme les images satellites, les réseaux sociaux pourraient grandement enrichir le fond de commerce et permettre des croisements astucieux.

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« nous ouvrons celles des partenaires publics et privés partenaires du hackathon »… les données nouvelles seront donc mises en opendata ?

et durablement ? ie mise à jour régulièrement ? -> pour devenir une donnée de référence ?

Nous poussons bien entendu nos partenaires à publier durablement leurs données en Opendata et surtout de nouvelles donénes. Cependant certaines données « sensibles » ne seront mises à disposition des participants au hackathon que durant le temps de l’événement. Il s’agit ensuite, si des projets intéressent vraiment les opérateurs qui ont ouvert ces données de travailler avec eux. Ce n’est pas complètement satisfaisant, mais nous pourrions espérer des innovations grâce à ces nouvelles données. Il n’est pas interdit de penser pouvoir travailler à leur ouverture…

Vous ne misez votre stratégie que sur des données qui dépendent des satellites pour la communication. Que se passera-t-il en cas de panne ou pire, de celui de France télécom ou d’autres? Où sont les connaissances par l’observation et l’analyse des symptômes présentés par flores et faunes? La H.T. est 1 formidable outil créé par l’homme. Mais ce manque maturité mentale qui induit tant de dépendance à l’intelligence artificielle, signifie-t-il que le genre humain n’a plus aucune raison d’exister autre que celle de détruire pour conquérir, exploiter et polluer.
Des désirs si écocides qu’il faut encore multiplier d’autres sophistications encore plus énergivores et écocides? Je demande des réponses, svp…!

Voici quelques idées soumises par les EPTB pour ce Hackathon :

  • Il serait intéressant d’avoir accès à des informations sur le bati en zones inondables. Notamment la hauteur des bâtiments et des étages. Avec cette information, il est possible de faire des croisements de données pour évaluer la vulnérabilité des logements et des entreprises. Information utile pour établir des stratégie de prévention dans le cadre des TRI et PAPI.

Il est intéressant de pouvoir disposer d’un outil permettant de visualiser les hauteurs d’eau en fonction des types de crues. Par exemple, en récupérant les données des PPRI (x, y, z).

Il serait utile de disposer d’outils visant à aider à la définition des stratégies locales de prévention des inondations.

Le développement d’outils d’alerte modernes est souhaitable pour accompagner/remplacer le système par sirène.

  • alerte basée sur la couleur des tronçons vigicrue en fonction des adresses à surveiller
  • dispositif d’alerte des maires vers leurs administrés adaptable au type d’aléa (équivalent au SAIP ?)
  • Lien entre les données de hauteur d’eau et l’infrastructure routière pour alerter les usagers de la route via certaines applications repandues (Viamichelin, Waze, Coyote, etc.)
  • Detecteur de rumeurs pour éviter la propagation de fausses informations qui peuvent engendrer des comportements inappropriés et ajouter de la crise à la crise.

Développement d’un outil de visualisation 3D des crues. (cf. video de l’IAU-IdF https://www.youtube.com/watch?v=W_wJ8vYtMmU )

Bonjour,

Y a-t-il un ordre du jour indicatif pour le barcamp du 14 Octobre prochain ?

Bonjour Pierre,

Voici le déroulé de la journée (à titre indicatif, il pourra évoluer).

Déroulé: Le 14 octobre 2016 de 9h à 16h45

  • 9h – 9h30: Répartition des participants aux tables correspondant aux 8 thèmes :
    Quelles informations extraire des mouvements de populations ?
    Quels outils pédagogiques mettre en place pour communiquer sur le risque ?
    Quels outils de gestion du risque à l’attention des décideurs ?
    Comment mobiliser la multitude au service de la prévention du risque ?
    Comment prendre en compte le multirisque dans la prévention ?
    Comment mobiliser l’entraide entre les habitants ?
    Comment utiliser les services cartographiques ?
    Quels outils pour améliorer la résilience des territoires ?
    Les participants ont la possibilité de proposer de nouveaux thèmes de réflexion.

  • 9h30 – 10h : Discours introductifs

  • 10h – 10h15 : Warm-up

  • 10h15 – 10h30 : Atelier usager (définition du public)

  • 10h30 – 11h30 : Atelier contexte (définition des problèmes à résoudre pour cette cible)

  • 11h30 – 12h30 : Atelier besoin de l’usager (identification des manques et besoins de l’usager)

  • Pause déjeuner – 1h

  • 13h30 – 13h45 : Warm-up

  • 13h45 – 15h45 : Idéation (identification des solutions et contraintes)

  • 15h45 – 16h15 : Ressources (identification des bases de données)

  • 16h15 – 16h45 : Restitution puis conclusion et remerciements

Bonjour Darna,
Merci de votre contribution au forum. Le but du hackathon #HackRisques est de réfléchir collectivement aux moyens de prévenir les risques naturels et d’informer les citoyens. L’Open Data et les nouvelles technologies nous permettent aujourd’hui d’imaginer de nouveaux moyens à cet effet.
Cet évènement s’inscrit dans le cadre de la nouvelle démarche du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer (GreenTech Verte), lancée en février 2016 par Ségolène Royal. Dans ce cadre, un hackathon sur la biodiversité s’est tenu du 3 au 5 juin 2016. Les questions de faunes et de flores y ont été soulevées.
Nos données proviennent d’une multitude de sources: SCHAPI, Météo France, Orange, IBM, Ministère de l’Environnement… Le but n’est pas d’accentuer la dépendance aux satellites mais de permettre aux citoyens et aux pouvoirs publics (et aux entreprises) de développer de nouveaux canaux d’information et de communication.
J’espère avoir répondu à vos questions et reste à votre disposition pour toute information complémentaire,
Je vous invite également à proposer des solutions aux problèmes que vous avez très justement soulevé,
Bien à vous,
Paul

Bonjour Paul,
Merci pour votre humaine réponse, car je commençais à douter de la notion d’humanité qui habite les technocrates qui composent la majorité des membres de ce forum.
Le principal problème que posent les catastrophes naturelles, réside justement dans le manque d’analyse systémique de leurs causes. Actuellement, le processus de réchauffement climatique et d’emballement des éléments (entre violentes inondations et désertifications/sécheresses) est accéléré par une politique spéculative d’exploitations mondiales des ressources naturelles. Je précise bien exploitation et politique spéculative, et non pas gestion et économique. En effet, une gestion sensée et économique, implique plutôt une perception plus respectueuse des biens communs. Donc à partir du moment où le prétexte de la croissance soi-disant verte, privilégie les développements industriels au dépend de la biodiversité et des lois biodynamiques…aucune technologie exigeant justement encore d’autres écocides, ne sauvera l’humanité de ses propres erreurs. C’est d’une pure logique mathématique, cher Paul : le déni de ses responsabilités et la révison TOTALE de ses prétentions d’être supérieur, ne font que retarder (de moins en moins pour cause d’usure de la corde écologique) le gouffre sans retour.
Les solutions existent depuis longtemps, mais restent trop souvent étouffées par le désir immature de la spéculative domination sur le reste de la Création.
Les méga barrages + le bétonnage intensif et asphyxie des terres cultivables + empoisonnements divers des biotopes…etc…doivent être stoppés d’urgence.
Le smart system est 1 preuve d’ingéniosité, mais perverti tel qu’il est actuellement, signera un voyage sans retour vers Mad Max.
Ne voyez-vous donc pas l’impact d’une telle mentalité sur la croissance du chômage, des violences civiles et autres?
Les solutions sont pourtant plus simples lorsque le courage et la volonté de sortir des ornières de la cupidité, sont sincères. Mais le sont-elles?
Permettez que j’en doute fort au vu des pitoyables jongleries au niveau de la ponte des lois humaines? Lesquelles sont également de plus en plus sophistiquées pour cacher pour noyer la lâcheté infantile des polticiens…
Darna

Bonjour,
J’ai participé au barcamp du 14 octobre dernier.
Lors de la restitution finale, qu’on peut visionner par internet, on fait mention à la mise en ligne des conclusions des différents groupes de réflexion en format texte . Pourriez vous nous dire si ce document est accessible en ligne et sur quelle plateforme?

Merci d’avance

Bonjour,

J’ai également participé au barcamp du 14 octobre. A la table ou je me trouvais nous avons échangé principalement sur le risque inondation. Une idée qui a émergé consistait à proposer un outil collaboratif qui permettrait de mieux comprendre l’enchevêtrement des interdépendances entres acteurs lors d’une crise… C’est l’effet domino qui a été bien analysé dans une note de l’IAURIF voir :

Est il possible d’utiliser une base de données pour organiser la connaissance des interdépendances entre les services urbains ? Par exemple, la base de données contient l’information qu’à partir de tel niveau de crue, tel opérateur qui propose du chauffage urbain est obligé d’interrompre son service et que la durée estimée de remise en état est de X semaines (remise en état des canalisations de chaleur…) . La base contient aussi des informations renseignées par des opérateurs importants pour les populations : tel hopital n’est pas inondé mais déclare être dépendant pour chauffer son bâtiment de ce réseau de chaleur (et aussi d’autres réseaux…) et devra donc lui aussi réduire son activité pendant X semaines…on tisse ainsi dans cette base de données collaborative, mise à jour par les contributeurs, un réseau d’interdépendances qui permet, peut être, d’extraire des informations pour comprendre comment les services vont « tomber en domino » au moment de la crue, mais aussi comment ces services devront être « relevés » et dans quel ordre optimal pour le retour à la normale de certains opérateurs importants pour le territoire. Un tel outil serait selon moi utile pour se préparer à une future crue majeure.

Est ce faisable informatiquement ? (sans parler des difficultés liées à la sécurisation des données d’une telle plateforme …)

Pour répondre aux problématiques lourdes de réduction des vulnérabilités de territoires à risques et à enjeux, il est possible de concevoir une autre manière d’aménager et de vivre de manière sécurisée avec les aléas climatiques : des grappes d’éco-quartiers insubmersibles au sein d’un « smart watercastle grid ».
A l’instar d’un port, il s’agit d’un outillage (reproductible) de neutralisation des inondations qui permet en même temps de limiter sensiblement les effets du stress hydrique et des séismes sur les activités anthropiques, tout en développant la biodiversité de manière concertée.
L’aménagement se trouve co-financé de manière public-privé dans le cadre d’une « opération d’intérêt national » (OIN) avec un portage de « partenariat d’innovation » qui associerait dans un consortium public-privé des acteurs type BTP/Energéticien/assureur/foncières/hydraulicien et DGPR/ONEMA/AFB/IRSTEA/BRGM/VNF … afin de créer un démonstrateur et son pôle d’excellence qui intégrerait l’ensemble de la filière R&D-industrie de ce que l’on pourrait qualifier de « vie/ville résilientes et durables au changement climatique ».
Un tel pôle avec son démonstrateur représentera un « living lab » et un « fablab » dans lesquelles pourront se développer les futures pratiques sociales, économiques et écologiques appelées de leurs vœux par les COP21 et 22.

Prenons par exemple une partie du site des 2300 ha de la Bassée (sur le bassin versant de la Seine) ou le site de la basse vallée de l’Argens (83), ou une partie du delta du Rhône (Pays d’Arles), ou des sites plus restreints (comme des friches industrielles en PPRI, voire en PPRT) … et faisons « des contraintes de ces territoires à risques d’authentiques avantages de valorisation et de sécurisation des activités anthropiques » (mix de fermes aquacoles, d’infras, de ZA et de logements insubmersibles).
Le hackathon risques naturels a t’il les moyens de se trouver un tel « laboratoire » pour réunir les R&D afin de générer, pour de vrai, la « ville durable de demain, celle à +2°, voire +4° (celle qui est résiliente au changement climatique) » ?
Je dispose de chercheurs et d’industriels prêts à expérimenter ce type de laboratoire, et vous ?

Il y a eu un début de c.r, puis plus rien. Mais vous avez dû en recevoir les trois 1ers mails d’annonces, en tant que bénévole au Camp Climat à Espère, n’est-ce pas ?
Ne misant que principalement sur mes capacités naturelles et humaines pour penser et agir, je vous invite à 1 rapide échange téléphonique : mon n° 06 51 22 61 68.

Je dois être la divine nullissime en informatique qui se promène sur ce forum…Ugh !