Les structures destinées à favoriser la modernisation de l’Etat via le numérique se succèdent (ADAE en 2003… DINSIC en 2015), toujours dans l’idée d’impulser le changement de dispositifs qui restent à la main des ministères. À quelques exceptions près - le RIE, un embryon de cloud interministériel et le SILL - importantes mais récentes et qui restent
dans un périmètre limité. Pour l’essentiel la logique reste celle de l’impulsion.
Pourtant moderniser c’est pour beaucoup mutualiser, les bonnes pratiques, les ressources comme les outils. Il s’agit donc de parvenir à impulser une mutualisation de réalisations réparties entre les ministères.
Ceci semble en contradiction avec le principe de spécialité budgétaire imposant que les crédits votés pour un ministère ne soient utilisés que dans ce cadre.
Existe-t-il des modalités budgétaires permettant de contourner cet obstacle ? Comment les mettre en oeuvre alors ? Ou faut il établir un nouveau principe budgétaire de mutualisation ?
Patrick