Référentiel Général d'Interopérabilité et logiciels propriétaires

Bonjour,

Certains ministères ont passé des contrats d’équipement avec un grand éditeur de logiciel américain (cf nombreux articles dans la presse et émission de télévision). Outre les nombreuses interrogations que peuvent susciter de tels contrats (marché publics, confidentialité des données, accoutumance, fiscalité…) n’y a-t-il pas une contradiction avec l’obligation, pour les relations entre les administrations entre elles (même si elles restent libres du choix en interne) et entre leurs administrés, de respecter les formats d’échange imposés par le Référentiel Général d’Interopérabilité, qui pour le format bureautique promeut le ODF (« format qui doit être respecté et appliqué par tous ») au détriment du format propriétaire.

Je vois mal en effet un utilisateur d’un produit propriétaire utiliser le format ODF aussi bien en interne à son administration qu’entre administrations (dont certaines utilisent du libre) qu’avec l’extérieur. N’y a-t-il dès lors un problème ?

Cordialement.

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Bonsoir,

Il est très clair que sans une véritable volonté politique ça n’aboutira à rien !
Et malheureusement, question volonté dans ce domaine, nous n’avons pas été gâtés par notre gouvernement actuel malgré le travail intéressant et tentatives de Mme Lemaire.

Le travail produit sur le RGI est excellent et ça devrait etre la « bible » des tous les dsi, développeurs des ministères, administration et collectivités.

Les préfets (et c’est leur job) sont là pour faire appliquer la loi.

Si une collectivité met un .doc .xlsx ou autre dans un DCE (dossier de consultation des entreprises), saisie du préfet. Elle refait son appel d’offre avec des pdf ou de l’ODF ( au passage on vérifie qu’il ne veut pas explicitement acheter un logiciel propriétaire nommé…).

Si la CAF, la Mairie, l’école, les impots, l’urssaf, le rsi, pole emploi, votre CCI… vous envoie un fichier MSOffice, pareil vous saisissez votre préfet.

Assez rapidement les préfets feront le nécessaire pour que le RGI devienne la lecture de chevet des informaticiens qui travaillent aux services des citoyens…des personnes physiques et morales.

Slts
fa

pour info en 2013 le préfet de région (Rhône-Alpes) avait fait un courrier à tous les préfets et sous préfets de la region (suite à des pb sur les marchés publics…), celui ci a donné lieu à cette circulaire public http://www.isere.gouv.fr/content/download/16657/102356/file/2013-05%20Circulaire%20logiciels%20libres.pdf
M. Carenco est maintenant aux commande de l’ile de France… et cela ne devrait pas lui poser de problème pour ré-itérer l’opération…

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